Pendant que Léa travaille à l’écriture avec un 1/2 groupe de la classe projet de 3e du collège POM de Châteaubourg, Antoine présente les propriétés physiques du son.
Accompagné également par Nelly Hillion, leur enseignante d’éducation musicale, cette séance est l’occasion d’aborder avec les élèves la création sonore numérique.
Antoine définit l’abord l’onde sonore, la vibration initiale, sa propagation dans l’air jusqu’à nos tympans, avec une succession de pressions et dépressions. Il fait écouter une suite de son du plus grave au plus aigu.
A 20 Hz la vibration est lente (20 vibrations par seconde) et on perçoit bien ce battement. A partir de 50 Hz, le battement disparait.
Les élèves découvrent la membrane d’un microphone, qui vibre à la réception de la voix humaine par exemple.
Antoine leur fait écouter le premier enregistrement du monde réalisé en 1860, d’un chant à peine audible « au clair de la lune », gravé sur un rouleau de papier enduit de noir de fumé.
Les techniques d’enregistrement ont ensuite progressé : sur disque de cire,… puis sur disque vinyle où les vibrations sont gravés dans des microsillons.
Plus tard ces vibrations seront transformées en courant électrique. Il sera même possible de créer directement des sons directement à partir de modulations de courant électrique, avec l’arrivée des premiers synthétiseurs.
C’est avec des outils similaires sur tablette que les élèves vont pouvoir s’exercer, avec le logiciel « garage band ».
Il est possible de travailler sur la réverbération du son (comme si on changeait les murs de la pièce), de faire varier le volume de certains morceaux de la piste sonore.
De nombreux autres effets sont expérimentés par les élèves.
Les élèves vont pouvoir sur les prochaines séances approfondir ce travail et créer leur univers sonore.
Michel Bouchet, Espace des sciences