La classe projet du collège Louis Guilloux de Montfort-su-Meu rencontre Chloé et Marie-Laure de la compagnie l’Ernestine. Il s’agit de travailler sur la place de la mesure en sciences et dans notre quotidien.

3 sujets de mesure seront principalement étudiés : la distance, le temps, et la notion de « masse et volume ».

Distance

Après une présentation du projet, les élèves lancent des mots que leur évoque la distance : la notion de loin ou de près, au téléphone quand on est à distance, les unités de mesures, la distance de sécurité vécue par les marques au sol pendant la période du Covid…

Il est aussi question de « rester à distance », d’être à distance, de « prendre ses distances », d' »être distant »… il y a une question d’espace vital qui apparait.

Les élèves évoquent des instruments de mesure (certains en ont apporté) : un télémètre laser, une règle, une équerre graduée, le mètre du papa menuisier, un mètre de couturière plus flexible (pour mesurer le tour du cou, de manches…) , la toise chez le médecin… Un élève se rappelle qu’en CM2 il a mesuré le longueur et la largeur de la cour pour calculer sa surface.

Temps

Les élèves parlent du temps qu’il faut pour aller d’un point A à un point B, du temps passé à faire des choses, du temps libre, du temps d’un cours, du temps à attendre, du temps que cela prend,, du temps gâché, du temps plaisir… Ils évoquent un voyage dans le temps, la notion de présent, de passé et de futur, l’ancien temps, la notion de durée… Un jeune énonce « quand on perd du temps, on ne peut pas le rattraper » ou « le temps c’est de l’argent », ou encore l’expression « pour passer le temps ».

Pour les élèves, les instruments de mesure du temps sont le chronomètre (unités : heures, minutes, secondes), l’horloge, le réveil, la montre. Il est question de jour, de nuit, de course du soleil, d’années, de siècles, de millénaires, d’époques.

Masse et volume

C’est lourd, c’est léger, je pèse avec une balance en gramme en kg. Il est question d’équilibre, de poids et de contre-poids.

Pour les volumes, les élèves pensent au volume sonore, mais aussi à des outils comme l’éprouvette ou le verre gradué. Certains ont amené un verre mesureur de cuisine (pour faire des gâteaux au chocolat !).

Marie-Laure et Chloé demandent « et s’il était possible de mesurer notre degré d’imagination ? » ou encore avoir « un mètre à humeur » ou « d’inventer un outil pour mesurer nos émotions, nos pensées »…

Michel Bouchet, Espace des sciences