Impromptu artistique à Zola (suite)

Arrivée dans la salle Hébert, la grande salle de chimie devenue un véritable cabinet de curiosité, les élèves de la classe projet du collège E. Zola continuent leur cheminement. Le « représentant ministériel » leur demande de bien observer les objets et d’en choisir un ou deux, en essayant de comprendre son fonctionnement.

Vidéo de la Salle Hébert – Collège-Lycée Emile Zola de Rennes

Site web présentant une partie des collections de Zola, dont une vue 3D :

https://patrimoine.bretagne.bzh/decouvrir/un-musee-virtuel-pour-un-musee-insoupconne-au-lycee-emile-zola-rennes/

Apparait soudain un nouveau personnage en blouse blanche, Monsieur Laplanque, qui arrive avec une boule de cristal transparente. Issue d’une expérience de laboratoire, la boule semble difficile à contrôler et comme Tournesol dans Tintin, le « savant » en blouse blanche apparait un peu étrange. La boule est comme suspendue entre ses mains, il peine à la retenir, on imagine cette sphère retenue par un fil invisible.

Ce moment poétique se poursuit dans l’escalier menant à l’étage, un très long ruban métallique (ancienne bande magnétique d’une bonne centaine de mètre) tombe délicatement en spirale au centre de l’escalier ancien sous les regards captifs des élèves. La boule transparente (qui est en réalité une balle contact en verre) fait place à des balles de jonglages qui dansent sous les mains expertes du « savant » jongleur.

Les élèves retrouvent par la suite et le « représentant du ministère » qui les attend dans un long couloir avec une drôle de machine constituée de 2 roues métalliques, dans lequel il s’installe et démarre un passage circassien.

Il s’agit d’une roue allemande, les élèves répartis sur le côté du couloir observent ce moment poétique, rythmé d’envolées musicales.

Temps d’explication et de présentation

Après cet impromptu qui a surpris les élèves, les artistes prennent le temps de se présenter : Tanguy Simonneaux à la roue allemande (le « représentant ministériel ») et Cédric Blondeau au jonglage. Ce seront eux qui accompagneront les élèves tout au long du projet et qui tenteront de les décaler de leur quotidien. Bien entendu les élèves ne seront pas interrogés sur les expériences scientifiques anciennes qui leur ont été proposées. Néanmoins, certaines de ces expériences et les instruments anciens du musée seront réexpliquées en prenant le temps de la visite, par Bertrand Wolff de l’association Amélycor.

Il est possible que la notion de pendule soit abordé en physique, le thème du projet scientifique et artistique étant les mouvements en sciences. Différents enseignants étant présents, les élèves se rendent compte de la dimension collaborative du projet, qui est un peu inhabituel au collège. Gageons que cette première rencontre surprenante pour les élèves sera pour eux source d’inspiration et d’envies d’expériences scientifiques et artistiques.

Michel Bouchet, Espace des sciences