Récap de ce 6e atelier

Le temps de se rassembler, se dire bonjour, Bruce propose de s’échauffer.

Un travail sur la mémoire

« Vous souvenez vous de ce que vous aviez proposés, en groupes, comme petites chorégraphies la semaine passée ? »
On passe 10 minutes en groupes à retrouver sa phrase chorégraphique avant de la proposer aux autres groupes, puis tout le monde l’exécute en même temps.

The freeze : une chaine humaine

A tour de rôle, on entre sur le plateau avec une marche avant de se figer. La personne qui arrive se fige en trouvant une connexion avec la personne en bout de chaîne.
Un premier essai pour trouver sa proposition, un second où on fait attention également à sa marche, lente et bien déterminée.
On échange sur les ressentis de chacun. « Mettez vous dans la posture que vous jouez un spectacle ! »
« Les postures fragiles, ou en équilibre, voire à la limite du déséquilibre sont très intéressantes. Et ce qui est remarquable, en arrivant dans la chaine, est de voir les intentions de soutien à cet équilibre. »
Prolongement avec deux groupes de « freeze » en face à face avec deux chaines qui se rejoignent.

Se mettre en condition de jeu

L’espace scénique est matérialisé dans la salle avec des chaises.
« Chacun son tour, on entre sur scène librement : marche, sauts, danse… avant de se figer dans son espace. Même la marche est un travail de danse. Trouvez votre chemin. »
En musique, on s’essaie une première fois.
La consigne se précise : quand tout le monde est sur le plateau et figé, sortie rapide avant de revenir ensemble à sa place…
Entre chaque phase de jeu, on peut échanger et discuter mais sur la scène, on est là pour le public. On est connecté aux autres, on est vigilant sur sa posture.

On joue

« On se met en situation pour mémoriser plusieurs étapes :
On entre sur la scène avec sa marche, son arrêt, à tour de rôle.
Au top, on sort tous ensemble, on court.
Au top, on entre rapidement et on retrouve sa place.
Au top, on ressort.
Puis on enchaine avec le « freeze »
A la fin, on s’écroule »
Le propositions s’affinent et certaines s’affirment, sont assumées. Du coup il y avait de l’harmonie.
L’idée d’introduire des mots, déclamés oralement est à creuser, réfléchir aux messages à porter et transmettre.
Pour terminer l’atelier, chaque groupe révise les petites chorégraphies auxquelles il faudrait trouver un nom.

Ronan Perennes, enseignant de SVT du collège Anne de Bretagne