L’après-midi du 18 décembre, les artistes et les médiateurs scientifiques sont toujours au collège Françoise Elie de Bréal-sous-Montfort pour la suite de cette journée temps fort avec les 5e6. Comme dans la matinée il s’agira d’alterner temps d’animation sur le dérèglement climatique et des exercices d’improvisation. Le déroulé de la matinée est décrit dans l’article : Empreinte carbone et improvisation [partie 1].
Le tour du monde d’un jean
Après la pause déjeuner, l’Espace des sciences installent des grandes cartes du Monde sur les tables pour un défi de géographie. Les élèves suivent le trajet de la fabrication d’un jean et doivent situer les différents pays où voyage le pantalon avant d’atterrir dans un magasin. De la récolte du coton, jusqu’au stockage, en passant par l’extraction des métaux, le jean parcourt en moyenne une fois et demi le tour du monde. Cette distance est considérable, d’autant que le transport émet beaucoup de gaz à effet de serre.
Machines humaines
Après avoir décortiqué le bilan carbone d’un pantalon, les artistes reprennent les jeux de mobilisation de la matinée avec la classe et d’autres exercices d’improvisation sont au programme. Julie Michel se révèle être très efficace pour apprendre rapidement les prénoms et cela tombe bien car elle invite chacun individuellement pour faire des constructions collectives. Avec des gestes, des sons et des interactions, chaque élève est une pierre à un édifice plus grand : ils sont les engrenages d’une machine humaine. Chaque groupe en construit une différente qui sont :
- une fabrique de mot
- une machine pour fabriquer les jeans
- une machine pour faire pousser les plantes
Le premier participant est en difficulté car il doit tenir la cadence de bout en bout le temps que tous ses camarades le rejoignent. De plus, pour que le résultat fonctionne, tous les élèves doivent garder le rythme jusqu’à la fin. Attention aux crampes !
Une fois les machines démantelées, les élèves interprètent des tableaux. La classe se sépare en deux groupes à fin que l’un devine la thématique incarnée par l’autre. Pour cela, tout est décortiqué : le positionnement, les interactions mais aussi les expressions faciales. Pendant ce temps là, les « éléments » du tableau doivent être immobiles. Pratique pour la photo !
Maintenant que cette journée est terminée, il reste à se demander comment les ateliers artistiques et les animations de l’Espace des sciences s’imbriqueront ? Et sous quelle forme ?
Lucie Wronka & Michel Bouchet, Espace des sciences