La classe projet de 4e démarre le projet la science sur les planches par une immersion d’une journée dans l’Espace Ille-et-Donac de Tinténiac.
Dans la grande salle vitré, les élèves commencent à s’échauffer. Eric Antoine le metteur en scène du projet dynamise le groupe avec différents exercices théâtraux permettant l’appropriation de l’espace de jeu, l’observation et l’écoute de chacun. Les élèves sont progressivement disponibles et parés à toute proposition théâtrale.
Après des jeux en lignes, il est question d’apprendre à tomber ou encore à composer des statues à partir des corps, modifiable à l’envie, modelables.
Des improvisations sont ensuite proposées à partir de textes préalablement écrits par les élèves en Français, avec leur enseignante Mme Lefeuvre, sur un lieu auquel chacun est particulièrement attaché.
Les élèves trouvent des idées en faisant, en essayant, ils opèrent des choix et présentent leurs improvisations au reste du groupe. Différents chemins se succèdent, s’entremêlent et nous parle de leur environnement proche.
Des expériences ont aussi été proposées en SVT avec leur enseignante Mme Thébault. Ces sujets sont désormais au cœur du travail d’écriture scénique des élèves. Il est question d’ocytocine et de l’attachement mère-nourrisson, des neurohormones et de leurs influences sur nos comportements (circuits d’inhibition et de récompense), d’un arbre sur le bord du chemin et des 3 âges de la vie.
Des cartons sont utilisés comme support devenant tour à tour, sol, véhicule, logement ou arbre…
La journée s’enchaîne avec un focus sur l’attachement en sciences physiques, pour mieux comprendre les forces d’attraction qui gouverne la matière (lire l’article correspondant).
Les élèves s’empareront de ces expériences pour montrer les forces d’attachement à leur doudou. Un inspecteur de police mène l’enquête, il rencontre un physicien qui lui explique le principe de la glue ou encore des aimants. Mais visiblement l’explication serait ailleurs, c’est sentimental !
Deux personnes se regardent et tombent au sol. Là encore la gravitation ne serait pas en cause. L’attachement amoureux est un sujet bien mystérieux…
Michel Bouchet, Espace des sciences