Après la répétition dans l’auditorium de l’Espace des sciences de Rennes le matin, le groupe projet de Saint Georges de Reintembault découvre l’exposition Microbiote. La chorégraphe Eva Le Saux est présente, ainsi que Mme Dolais, l’enseignante de SVT. L’exposition est une bonne entrée en matière pour parler des microbes, le sujet de la création à venir.
Les élèves s’installent dans la salle d’animation où un animateur de l’Espace des sciences présente le microbiote intestinal. Il s’agit dans un premier temps de mieux appréhender le fonctionnement de la digestion. C’est d’abord une action mécanique dans notre bouche, où démarre la mastication. L’aliment est broyé et réduit en morceau sous l’action des dents et de la salive.
L’animateur propose une expérience dans un bol (qui représente le « bol alimentaire ») où il broie un morceau de banane, avec de l’eau. La salive est constitué de 99 % d’eau et d’enzymes (l’amylase salivaire). Nous produisons 1 litre de salive par jour.
Les aliments mastiqués sont ensuite envoyés au niveau du pharynx. À ce niveau-là, la transformation chimique commence et continue son circuit vers l’œsophage pour atterrir dans l’estomac, grâce à la contraction musculaire du système digestif.
Au niveau de l’estomac, l’aliment est transformé en une bouillie. Les sucs gastriques dégradent le bol alimentaire, qui continue son chemin vers l’intestin grêle où les nutriment (glucides, protides et lipides) transiterons par les villosités intestinales dans les organes. L’ensemble des villosités représentent 200 m2, une sacré surface d’absorption ! Si il n’y avait pas ces plis et replis, il faudrait 7 km de tube digestif (qui ne fait finalement que 7 mètres !).
Il reste des fibres alimentaires (des sucres complexes) qui ne sont pas dégradées et qui arrivent dans le colon, pris en charge par notre microbiote, qui représente tout un écosystème de microorganismes (bactéries, virus, archées). Dans ce milieu anaérobie (sans air) entre 30 000 et 50 000 milliards de bactéries sont présentes et nous aident à digérer les fibres.
Les fibres permettent une bonne hydratation de nos selles et une bonne diversité de notre microbiote nous assure un bon transit. L’exercice physique, comme la marche et la danse dans le projet des élèves participe à une bonne digestion, en augmentant la biodiversité au sein de notre microbiote.
Michel Bouchet, Espace des sciences