Le projet propose une réflexion sur une question scientifique par l’art, par la danse et ici par le corps. La danse s’inspirera du cycle de l’eau et de ses différents états.
Danser permettra aux jeunes de créer un véritable imaginaire. Cette créativité pourra ainsi permettre un meilleur apprentissage de la science, par les mouvements choisis, qui seront le fruit d’une réflexion commune avec les élèves. Plutôt que de restituer le cours prévu du programme scolaire, un espace d’échange sera instauré pour permettre aux collégiens de s’emparer de différentes notions liées à l’eau, et de réagir à celles-ci.
L’état liquide de l’eau se traduira par des gestes dansés, mais libèrera aussi une imagination due à ses propres mouvements et à ses différentes natures : eau agitée, eau paisible. L’état gazeux pose question sur sa nécessité d’être et sur ses déplacements dans l’air, liés au vent. L’état solide nous fera réagir à des états de corps évidents. Ces différents moments de transformations seront autant au centre de nos questionnements que les états eux-mêmes.
Il est possible que du texte soit inséré et donné à entendre. La place de la musique, du son, de la voix peuvent être intéressant.
Une question serait au cœur de cette démarche : et si l’équilibre de changement d’état de l’eau était perturbé ? Quel serait l’impact, dans la nature et pour nous-mêmes ?
La classe sera accompagnée par plusieurs professionnels regroupant plusieurs corps de métier : professeurs de sciences, de français, d’anglais, d’EPS et un chorégraphe. Cette diversité permet de tisser des liens entre les disciplines enseignées, et la danse serait le fil rouge.
Le spectacle sera créé de ces différentes circulations entre les matières scolaires, mais aussi par des échanges réguliers avec le groupe d’enseignants et les élèves. L’envie de ce projet est de fédérer les différents acteurs autour de la thématique de l’eau, et de sensibiliser à la danse et à l’art.
Bruce Chiefare, danseur et chorégraphe de la compagnie Flowcus