Il s'agit de mettre en valeur la contribution de ces femmes à la recherche scientifique à travers les cours de SVT, Sciences-Physiques et Histoire, d'écrire une pièce théâtrale (en Français) et de travailler à sa mise en scène (EPS), avec la compagnie Le commun des mortels / Le puits qui parle (c'est cette même compagnie qui a joué L'Ecole des femmes, dans la cour cette année).

Ce projet s’inscrit dans un volet du projet d’établissement : l’égalité filles/garçons. Ainsi il est à la croisée des parcours EAC, avenir et citoyen.

Le premier travail d'écriture a été de réaliser une série de portraits de femmes de sciences. Le travail a été réalisé avec une classe de quatrième.

Aujourd'hui, la notion de l'égalité filles-garçons ne va pas de soi, même pour les adolescents qui ont, à priori, reçu une éducation scolaire égalitaire et vivent dans une société où globalement la place des femmes se revendique comme entière.

S'interroger sur l'égalité des sexes avec des collégiens qui sont en pleine transformation "biologique et hormonale", en plein questionnement et bouleversement sur leur sexualite, à cet age où souvent on stigmatise l'autre, ou le corps pose probleme, est un chemin interessant pour les inviter à interroger le monde, la sociéte et son organisation, la place des uns et des autres.

Faire participer une classe de 4ème au projet La Science sur les Planches est aussi l'occasion et le moyen pour l'équipe enseignante de proposer aux eleves une expérience inédite de découverte personnelle, scientifique et artistique.

C'est au départ une volonté des professeures de questionner la place réservée aux femmes dans la science, et de voir, au fil de l' Histoire, comment elles y ont contribuer.

"Physicienne, j’ai évolué dans un monde masculin, mais pendant longtemps je ne me suis pas trop posé de questions ni sur cette situation, ni sur l’histoire des sciences, si peu enseignée en France contrairement à ce qui se passe aux États-Unis. C’est en rencontrant les jeunes d’aujourd’hui que j’ai pris conscience à quel point la quasi absence de figure féminine dans les livres scolaires, pourtant très illustrés de nos jours, avait un impact fort sur le destin des filles qui ont tendance à se déployer sur seulement 15 des 86 familles professionnelles recensées." Sylvaine Turck-Chièze, Présidente de l’association Femmes & Sciences.