Ce mardi, au collège Surcouf de Saint-Malo, il fut question d’adolescence. Pour les jeunes, être ado, c’est d’abord « être cool ». Le principal problème ? « Le collège »… Et ce qui rime avec la fin de l’adolescence ? « La fin du collège, ne plus dormir toute la journée, ne plus habiter chez ses parents, perdre certains amis, arrêter de croire à des choses qui n’existent pas… »
Pour mieux en parler, ils ont chaussé leur nez de clown. Un nez qui sert « à faire rire, à se moquer, à faire des cascades, de l’animation, des blagues… » Tandis que l’un parle d’adolescence, son double clownesque le mime.
Ils ont ensuite « sculpté » des personnages adolescents, représentant tour à tour la colère, la tristesse, la force, la bouderie, le sommeil, la violence.
Par groupes de 4, ils ont commencé un travail d’écriture sur la puberté, puis ont mis leur petit texte en scène. Loris, Zoé, Flavie et Kerrian ont parlé d’enfance et de maturité, expliquant les changements physiques liés à la puberté (vus par les filles… puis par les garçons). Lily-lou, Gwendoline, Benjamin et Corentin ont évoqué les sentiments amoureux et la question de l’homosexualité. Léna, Clarisse et Mathis ont construit une conférence gesticulée sur la puberté, tandis que Fabian, Anne-sophie et Alexandre ont créé plusieurs tableaux sur la place des nouvelles technologies dans leur quotidien, insistant notamment sur les téléphones portables et les réseaux sociaux.
Hélène Jolly, Espace des sciences