Les élèves de 6e de Tinténiac découvrent que moins de 2 millions d’espèces vivants ont actuellement été découvertes, mais qu’il y a sans doute près de 10 millions d’espèces. Un grand nombre d’espèces pourraient disparaître avant même que nous en connaissions l’existence.
Pourquoi autant l’espèce différente ?
Le nombre d’habitats et, de milieu de vie différents sont évoqués : la mer, la montagne, la rivière, la savane, la forêt, le désert, la prairie, la plage, le sol…
Ces milieux de vie et les organismes qui y vivent définissent un écosystème. Les espèces qui vivent dans ces écosystèmes entretiennent des relations variées :
- Des relations de prédation ou d’herbivorisme, où des espèces en mangent d’autres. Ces relations +/- présentent un avantage pour ceux qui mangent mais sont nuisibles pour ceux qui sont mangés.
Tous ces relations au sein d’un écosystème définissent un vaste réseau trophique, où toutes les espèces sont inter-dépendantes.
A partir de l’exemple d’une rivière, les élèves sont mis en situation. Par groupe de 2 ou 3, les élèves disposent d’une grande image plastifiée avec au recto le nom de cet être vivant et son régime alimentaire. Qui pense être mangé par cet espèce ? Tous les êtres vivants sont progressivement reliés entre eux par un fil de laine. La main droite de l’enfant tient les ficelles de ses proies, la main gauche celles de ses prédateurs.
Un vaste réseau se met en place dans la salle de sport… représentant ainsi le réseau trophique de la rivière.
Il est possible de visualiser l’impact de la surpopulation ou de la disparition d’une des espèces (un des élèves met un genou au sol). Pour toute tension ressentie dans une des mains, l’autre main doit réagir en appliquant elle même une nouvelle tension. … rapidement c’est l’ensemble du réseau qui est bouleversé.
Michel Bouchet, Espace des sciences