Le groupe projet de 4e du collège public de Guipry-Messac rencontre la chorégraphe Suzy Chetteau de la compagnie Obaluae et vient visiter l’exposition de l’Espace des sciences Incroyable Cerveau.

Dans l’entrée de l’auditorium, l’Espace des sciences présente le projet aux élèves et son contexte départemental où 5 collèges sont impliqués. La chorégraphe Suzy Chetteau se présente à son tour et explique aux élèves comment ils vont travailler.

Les élèves vont ensuite visiter l’exposition où Dorine les attend pour une animation sur l’attention.

Après une première question sur l’intérêt de notre cerveau, elle présente le réseau de neurones et les synapses, lieu des connexions entre neurones.

Différentes zones du cerveau sont impliquées et spécialisées en fonction de certaines taches, ces zones étant interconnectées. Il est question d’aire motrice, gustative, visuelle, auditive.

Dorine s’attarde désormais vers le sujet particulier de l’attention. Sont en jeux à la fois l’utilisation de nos sens mais aussi nos perceptions internes. En effet nos sentiments, pensées, sensations comme la faim ou la fatigue, ou douleurs éventuelles peuvent être perturbateurs d’attention.

Notre attention est sélective et limitée. On utilise à la fois une attention globale mais aussi locale. Les élèves sont invités à un petit jeu de recherche dans une image à la manière de « où est Charlie ».

Une petite vidéo est aussi proposée, il faut suivre le trajet d’une balle cachée par des gobelets.

L’attention est tellement focalisée à suivre la consigne, que personne ne voit par exemple qu’une tomate à remplacée un gobelet. On parle de détournement ou de cécité d’attention. Les magiciens sont experts dans cette pratique.

Il existe des attentions volontaires, réflexes ou encore liées au circuit de la récompense (basée sur le plaisir).

Après cette mise en situation, les élèves sont invités à parcourir l’exposition et à tester les différentes activités proposées.

Pendant que certains s’amusent de l’illusion géant proposée dans la chambre de Ames, d’autres s’intéressent à l’anatomie ou à la plasticité cérébrale.

Espérons que cette première rencontre donne plein d’idées aux élèves pour leur projet chorégraphique sur les flux électriques dans le fonctionnement de notre cerveau dans les échanges entre individus.

Michel Bouchet, Espace des sciences